ACTUALITES

Fermeture de la bourse du travail de Grenoble

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A la suite des mesures annoncées par le président de la République Emmanuel Macron ce mercredi soir répondant à une situation sanitaire qui s’est aggravée ces derniers jours, la bourse du travail de Grenoble et la tour CFDT seront fermées dès vendredi 30 octobre jusqu’à nouvel ordre.

29 octobre 2020 |

« Attentat terroriste à Nice : Restons unis face à l’horreur ».

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L’horreur de l’islamisme radical a une nouvelle fois frappé. La CFDT toute entière dénonce avec fermeté un acte qui met en danger notre démocratie. Elle exprime sa solidarité et son soutien aux victimes, à leurs proches et à la communauté catholique, clairement visée.

Nous devons tous, quelles que soient nos croyances et nos convictions, nous unir pour rejeter avec force ce poison qui mine notre société. Plus que jamais, dans un contexte sanitaire qui nous isole, la CFDT appelle à rester unis et à affirmer sans ambiguïté la défense des valeurs qui fondent notre république : la liberté, l’égalité, la fraternité

29 octobre 2020 |

COVID-19: La protection sanitaire est une nécessité, la protection sociale une exigence

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Les mesures annoncées par le président de la République Emmanuel Macron ce mercredi soir répondent à une situation sanitaire qui s’est aggravée ces derniers jours. Le nombre de cas confirmés de personnes malades du Covid augmente de façon exponentielle entraînant un risque fort de saturation des services de réanimation. La CFDT prend acte de ces décisions. La gravité de la situation nécessite la responsabilité de chacun et le respect des mesures annoncées. Tout doit être mis en œuvre pour freiner l’épidémie et permettre aux équipes soignantes d’accomplir leurs missions.

Les leçons du printemps doivent être retenues. Le dialogue social doit guider la mise en œuvre concrète des dernières mesures de protection sanitaire pour garantir leur efficacité et éviter toutes conséquences injustes pour les travailleurs du public et du privé.

La CFDT exige que les CSE et les instances de dialogue social dans les fonctions publiques soient réunies au plus vite pour que la poursuite du travail en présentiel ou en télétravail se fasse dans le respect des travailleurs.

Depuis huit mois, nous traversons une période totalement inédite. Les travailleurs n’en sont nullement responsables. Ils ne doivent pas en être les premières victimes. Les dispositifs destinés à protéger les emplois et les revenus et à sauver les compétences d’une crise économique dont l’échéance est incertaine, doivent être tous reconduits sans exception. Le télétravail doit être généralisé partout où c’est possible. Il est de la responsabilité de tous de créer les conditions optimales de sa mise en œuvre.

La solidarité envers les plus fragiles, souvent les plus exposés, doit également commander l’action du gouvernement et des collectivités territoriales.

Les travailleurs de seconde ligne indispensables à la vie quotidienne de l’ensemble de la population, ne peuvent plus vivre de promesses. La reconnaissance de leurs fonctions et la revalorisation de leurs métiers sont urgentes. La mission évoquée lundi lors de la conférence sociale organisée à Matignon doit aboutir au plus vite sur la base des propositions que la CFDT a formulées depuis le début de la crise.


Les personnes les plus précaires, celles qui ont basculé ou sont sur le point de basculer dans la pauvreté, doivent être davantage aidées et accompagnées. Le versement de primes ponctuelles, aussi important soit-il, n’est pas suffisant. La CFDT réitère sa demande d’augmentation des minima sociaux et d’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.

La CFDT demande que l’écoute et la concertation soient redoublées à tous les niveaux – national, territorial, dans les branches —. Discuter, échanger, se confronter n’a jamais freiné l’action. Dans la société fracturée que nous connaissons, où l’unité est plus que jamais menacée, il s’agit d’un enjeu démocratique. Cette responsabilité incombe à tous les acteurs, politiques, économiques et sociaux.

La CFDT appelle au respect des mesures pour stopper la dégradation sanitaire. Elle s’engagera résolument, dans le même temps, pour que leurs conséquences économiques et sociales soient combattues dans un esprit de justice et avec détermination.

29 octobre 2020 |

Un bilan d’étape alors que la crise sanitaire s’aggrave

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Publié le 27/10/2020
Par Jérôme Citron

La deuxième conférence du dialogue social s’est tenue lundi 26 octobre à Matignon.
Un nouveau dispositif de « transition professionnelle collective » est lancé.
La réforme de l’assurance chômage est repoussée de trois mois.

C’est dans un climat lourd que la deuxième conférence du dialogue social s’est déroulée lundi 26 octobre au matin à Matignon. La dégradation de la situation sanitaire fait en effet peser de grandes incertitudes quant à l’avenir. Le Premier ministre a d’ailleurs commencé cette réunion réunissant l’ensemble des organisations syndicales et patronales par dresser un bilan de la situation, avant de rentrer dans le vif du sujet. Trois mois après la première conférence de dialogue social du 17 juillet, l’objectif de cette rencontre était de faire un premier bilan des mesures décidées par le gouvernement cet été et examiner les points positifs, les points de vigilance et les améliorations possibles.

Les mesures pour les jeunes

Le premier constat largement partagé par les partenaires sociaux est que les mesure en faveur des jeunes semblent porter leurs fruits. Les indicateurs sont en effet encourageants. Le nombre d’embauches est en hausse par rapport à 2019 à la même époque pour les moins de 26 ans et reste stable chez les moins de 30 ans. Le marché du travail est incontestablement plus dynamique pour cette catégorie de salariés par rapport au reste de la population.

Les chiffres de l’apprentissage sont également très positifs. Alors que la crise laissait craindre un effondrement des entrées en formation, il n’en est rien. 310 000 contrats ont été signés, soit un rythme similaire à 2019 qui était une année record. Des secteurs professionnels comme l’agriculture, l’agro-alimentaire ou le bâtiment sont particulièrement dynamiques et pallient d’autres secteurs touchés par la crise.

Seul bémol dans ce satisfecit général, l’accompagnement des jeunes décrocheurs. Les entrées dans le dispositif « garantie jeune » accusent un retard par rapport aux objectifs fixés. Une des raisons avancées serait que les règles sanitaires rendent plus difficile l’organisation des sessions en nécessitant notamment de diminuer la taille des groupes.

L’activité partielle de longue durée

Le deuxième constat jugé positif est la montée en puissance des accords sur l’activité partielle de longue durée (APLD). Selon le gouvernement, 3600 entreprises (200 000 salariés concernés) et 5 branches professionnelles ont négocié cette mesure nouvelle. Et 20 autres branches seraient en cours de négociation. Contre toute attente, trois quarts des accords signés concernent des entreprises de moins de 50 salariés. La CFDT qui reconnait que cette dynamique est un bon signe pour le dialogue social, regrette toutefois que le volet formation des accords soit en deçà des attentes. « Alors que l’Etat peut prendre en charge une grande partie des frais pédagogique, les formations proposées aux salariés en activité partielle ne sont pas à la hauteur, insiste le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau. C’est un axe d’amélioration certain. Les entreprises doivent proposer des formations qui permettent une réelle montée en compétence afin de préparer l’avenir. »

La transition professionnelle collective

Outre le premier bilan des mesures, cette deuxième conférence du dialogue social a également été l’occasion de lancer un nouveau dispositif pour organiser les transitions professionnelles collectives. Une idée portée par la CFDT et plus généralement par l’ensemble des partenaires sociaux depuis plusieurs semaines et qui a obtenu un arbitrage favorable de la part de l’Etat lors de cette rencontre. Concrètement, le gouvernement a débloqué 500 millions d’euros via le FNE (Fonds national de l’emploi) pour prendre en charge en totalité (pour les entreprises de moins de 300 salariés) ou pour partie (les entreprises de plus de 300 salariés) les salaires et les frais pédagogiques des salariés qui entreraient dans un dispositif de reconversion collectif. L’idée est d’accompagner via des plateformes territoriales (gérées par les partenaires sociaux) les entreprises dont une partie des métiers seraient vouées à disparaitre. Les salariés (qui conserveraient leur contrat de travail) seraient alors formés à un nouveau métier jugé attractif dans leur bassin d’emploi (d’où la gestion territorialisée) afin d’évoluer au sein ou en dehors de leur entreprise. « Ce dispositif collectif doit venir en complément du CPF de transition professionnelle qui est un droit individuel à la reconversion », résume Yvan Ricordeau. Les derniers ajustements seront décidés ces prochaines semaines pour un lancement du dispositif en début d’année 2021. Pour la CFDT, c’est un vrai motif de satisfaction d’avoir été entendu sur ce point essentiel si l’on veut obtenir des résultats en matière de reconversion professionnelle à grande échelle. 

L’assurance chômage

Le dernier point marquant de cette conférence de dialogue social aura été l’annonce par le Premier ministre d’un nouveau report de trois mois de la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, soit au 1er avril 2021. Officiellement, il s’agit de donner du temps aux partenaires sociaux pour se mettre d’accord sur de nouveaux ajustements. Dans les faits, il semble bien que le gouvernement se soit rangé à l’avis général qu’il n’est pas souhaitable aujourd’hui de durcir les conditions d’accès à l’assurance chômage, ni de diminuer le montant des allocations. « Cette réforme, petit à petit, on est en train de faire la démonstration qu’elle n’est pas du tout adaptée à la période » a résumé Laurent Berger à sa sortie de Matignon. « Ce point d’étape a été utile, même s’il faut rester prudent sur les premières analyses au vu de la situation sanitaire et économique qui reste extrêmement fragile », conclut Yvan Ricordeau.

jcitron@cfdt.fr

28 octobre 2020 |

Emploi des Jeunes – Génération Covid

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Publié le 22/10/2020
Par Anne-Sophie Balle ; Marie-Nadine Eltchaninoff ; Emmanuelle Pirat

Une nouvelle génération arrive  sur un marché du travail bouleversé.  La soutenir et l’accompagner sera une priorité.

 

Plan de sauvetage de la génération Covid

En temps de crise, les jeunes sont les premiers touchés. Le plan de relance a confirmé la série de mesures annoncées fin juillet pour booster l’emploi des jeunes. Permettront-elles d’amortir le choc ?

Une fin de cursus en pointillé, des stages en télétravail, des jobs annulés… Après un été en demi-teinte, plus de 700 000 jeunes font leur entrée sur le marché du travail dans un contexte de crise d’une ampleur inégalée. L’Insee table sur 11 % de baisse du PIB, du jamais vu. [LIRE LA SUITE]

 

 

“Ce plan a ses limites”

Stéphane Carcillo, chef de la division emploi et revenus a l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Quelle appréciation portez-vous sur le plan gouvernemental « un jeune, une solution » présenté cet été ?

Il représente indéniablement un ensemble de mesures très complet et d’une ampleur sans précédent. On sait que la jeunesse est très hétérogène, avec des difficultés d’insertion très variables et, de ce point de vue, il propose des solutions à ces situations différenciées. Pour autant, même si les moyens sont là, importants, il convient d’en souligner plusieurs limites. [LIRE LA SUITE]

 

L’insertion périlleuse dans la filière pro

Le moment charnière entre la fin des études et l’entrée en emploi est toujours délicat. Il l’est d’autant plus pour les élèves de lycée professionnel, nombreux à avoir décroché en fin d’année scolaire.

Les jeunes de la filière professionnelle sont censés pouvoir entrer dans la vie active dès leur CAP ou leur bac pro en poche. Mais que leur réserve cette rentrée hors norme ? La crise sanitaire a provoqué le décrochage de 20 % des élèves de lycée pro, contre 4 % toutes filières confondues, selon le ministère de l’Éducation nationale. [LIRE LA SUITE]

 

Témoignages

“Il faut s’adapter sans se renier”
Pour Louis, la crise sanitaire a stoppé brutalement une insertion professionnelle qui semblait aller de soi. [LIRE LA SUITE]

Sauvé in extremis !
Yahya Rezai, 25 ans, réfugié afghan, a réussi à décrocher un stage quand le confinement est imposé… [LIRE LA SUITE] 

 

 

Ne pas renoncer à ses rêves
Quand l’annonce du confinement est tombée, Clément et Helen, tous deux 25 ans et fraîchement diplômés de Centrale Marseille (école d’ingénieurs), travaillaient d’arrache-pied à leur projet de création d’entreprise : l’ouverture d’une enseigne  de restauration rapide proposant des empanadas (spécialité  qu’ils découvrent à l’occasion d’un semestre académique passé  au Chili pendant leurs études). [LIRE LA SUITE]

 

 

Retour aux études
À 23 ans, Maëlle pensait avoir « tout fait comme il fallait ». Après son bac, quatre ans d’études sans prendre une seule année de retard et plusieurs mois de recherche, elle était parvenue à signer une promesse de CDI en février dans une boîte de communication digitale. Puis la crise sanitaire est arrivée. « Pendant plus d’un mois, je n’ai eu aucune nouvelle de mes employeurs […]. [LIRE LA SUITE]

 

Service civique, un sas pour mieux rebondir

Face à l’incertitude, de nombreux jeunes choisissent de se tourner vers le service civique, le temps d’y voir un peu plus clair dans leur parcours scolaire ou leur insertion professionnelle. Une parenthèse dont ils attendent beaucoup, à l’image de Sarah et Candice, qui viennent de commencer leur nouvelle mission.

À tout juste 18 ans, un bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) validé en pleine crise de Covid, Sarah Charrier vient de commencer une mission de six mois en service civique auprès de l’association La Cravate solidaire. [LIRE LA SUITE]

 

28 octobre 2020 |
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