6 idées reçues sur l’adhésion à la CFDT

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1- Adhérer à la CFDT, c’est prendre des risques pour sa carrière?

Adhérer à la CFDT est plutôt une protection qu’une prise risque.

2- Se syndiquer, ça coûte cher et ça ne rapporte rien?

Cotiser: un petit symbole de solidarité pour une grande protection.

3- Une fois qu’on est adhérent, on ne peut plus partir?

Tout membre de la CFDT peut s’en retirer à tout instant.

4- Se syndiquer, c’est perdre sa liberté de penser?

Libre de penser et fonctionnement démocratique sont compatibles.

5- Adhérer à la CFDT, c’est être obligé de faire grève?

Participer à une grève est un droit et un choix individuel.

6- Adhérer à la CFDT, ça prend du temps

Nos adhérents choisissent de passer du temps à militer, ou non.

1- Adhérer à la CFDT, c’est prendre des risques pour sa carrière?

Se syndiquer est un droit constitutionnel, mais reste l’objet de discrimination dans certaines entreprises. Le syndicalisme est parfois perçu comme une forme d’opposition à l’employeur, le mouvement ouvrier étant parfois associé à des actes de violence dans les médias ce qui n’est pas représentatif du type de syndicalisme porté par la CFDT, syndicat réformiste qui dialogue avant toute chose.

Le fichier des adhérents est confidentiel. Seul l’adhérent choisit de dévoiler son appartenance à la CFDT. Ainsi des adhérents cadres et non cadres d’un même service ne savent pas toujours qui, parmi leurs collègues, est un adhérent CFDT. Un.e salarié.e se faisant représenter face à l’employeur par la CFDT réputée constructive, tenace et oeuvrant pour l’intérêt général est généralement bien perçu.

Adhérer à la CFDT est plutôt une protection qu’une prise risque.

 

2- Se syndiquer, ça coûte cher et ça ne rapporte rien?

Les salariés non syndiqués ne connaissent généralement pas le coût réel d’une cotisation syndicale.A la CFDT la cotisation est fixée à 0.75% du salaire net soit 10.50€ par mois pour 1400€ net de salaire.

Si le salarié est imposable, il bénéficie d’une déduction d’impôts de 66% des cotisations versées dans l’année, sinon il récupère un crédit d’impôt.

La cotisation n’achète rien, c’est une contribution à la vie de l’organisation qui, en échange vous donne des droits: conseil, information, formation, défense individuelle, etc…

Cette cotisation à la CFDT est partagée entre les structures locales, régionales et nationales au plan professionnel et interprofessionnel afin de financer ces différentes actions.

Cotiser: un petit symbole de solidarité pour une grande protection.

3- Une fois qu’on est adhérent, on ne peut plus partir?

Cette appréhension vient des non adhérents qui ne connaissent pas le fonctionnement interne de notre organisation syndicale.

La CFDT a choisi un système de fichier des adhérents et des cotisations qui permet un arrêt des prélèvements bancaires immédiat au moment où l’information est transmise au trésorier. Nous ne réclamons pas 6 mois de cotisation à un adhérent qui souhaite nous quitter.

Tout membre de la CFDT peut s’en retirer à tout instant.

4- Se syndiquer, c’est perdre sa liberté de penser?

¨Parfois certains syndicalistes renvoient l’image d’une pensée unique, d’un endoctrinement. De plus les militants d’une même organisation sont généralement porteurs d’un même message.

Les différences d’appréciation s’expriment lors des débats qui précèdent toute prise de décision, en interne à notre organisation. Chacun argumente sa position individuelle avec le reste du collectif afin de construire la meilleure position possible en tenant compte de tous les éléments. Dès qu’une synthèse est établie, la décision est prise, et le militant doit la porter. C’est une des principes de fonctionnement tel que le conçoit la CFDT au travers des valeurs qu’elle défend. En discutant avec un militant CFDT, vous comprendrez comment un collectif en est venu à porter une revendication.

Libre de penser et fonctionnement démocratique sont compatibles.

5- Adhérer à la CFDT, c’est être obligé de faire grève?

Nombre de salarié.e.s pensent que l’adhésion à une organisation syndicale comporte des obligations et que la grève en fait partie.

Ils observent aussi que ce sont souvent les militants des organisations syndicales qui sont en grève et imaginent que la grève est obligatoire quand on est membre d’un syndicat.

La grève est un droit individuel exercé collectivement. Pour autant, chaque organisation ne la conçoit pas de la même façon. Pour certains il s’agit d’une démonstration de force préalable à toute négociation: pour la CFDT c’est le dernier recours pour obtenir gain de  cause lorsqu’une négociation a échoué. S’il est logique que les grévistes tentent de convaincre leurs collègues de rejoindre leurs mouvement, ils ne peuvent empêcher toute personne qui le souhaite de travailler. Une organisation syndicale ne peut contraindre un adhérent à faire grève. A la CFDT, la seule obligation d’un adhérent est le règlement de sa cotisation

Participer à une grève est un droit et un choix individuel.

6- Adhérer à la CFDT, ça prend du temps

Les salariés voient souvent des militants pris par leur.s mandat.s . Ils entendent parler de réunions, de formations, de déplacements…Certains pensent qu’il en est de même pour les adhérents, confondant adhérent et militant. Les militants consacrent du temps (rémunéré comme du temps de travail) dans et en dehors de l’entreprise pour étudier des dossiers complexes, rechercher de l’information, être en contact avec les salarié.e.s et se former afin d’assurer correctement leurs missions.

Un adhérent peut militer dès lors qu’il en fait le choix. La CFDT invite les adhérent.e.s qui le souhaitent à prendre part au débat, à bâtir des revendications et être acteurs des décisions de l’organisation. En cela la CFDT a fait le choix du syndicalisme d’adhérents.

Nos adhérents choisissent de passer du temps à militer, ou non.

8 janvier 2019 |

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