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Directive Européenne : La CFDT et Union-Indépendants saluent un accord historique pour tous les travailleurs et travailleuses de plateformes en Europe !

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Publié le 13/03/2024

Par Lydie Nicol, secrétaire nationale de la CFDT, Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT et Thomas Aonzo, Président de Union-indépendants

La CFDT et Union-Indépendants se félicitent, comme la Confédération européenne des syndicats, que les Etats membres aient trouvé un accord sur un texte qui renforce les droits de tous les travailleurs et travailleuses de plateformes en Europe.  

La présomption de salariat est une avancée majeure pour les travailleurs privés de leurs droits par des plateformes qui ne respectent pas leurs obligations d’employeurs. Désormais, c’est elles qui devront prouver que le travailleur n’est pas un salarié.

Le management algorithmique sera désormais encadré pour tous les travailleurs européens, renforçant significativement la protection des travailleurs indépendants des plateformes, notamment :

  • En limitant la collecte et le traitement des données personnelles et la surveillance
  • En obligeant la transparence des systèmes de surveillance et de prise de décision automatisée
  • En permettant de contester les décisions automatisées

Par ailleurs, le rôle des syndicats sera pleinement reconnu dans tous les aspects de l’économie de plateforme avec de nouveaux droits que nous saluons.

Cet accord doit maintenant être formellement adopté par le Parlement européen d’ici le 25 avril. La CFDT et Union-Indépendants veilleront à ce que la transposition de la directive en France consacre l’ensemble de ces droits nouveaux.

A trois mois des élections européennes, cet accord est un signal fort pour l’Europe sociale ! 

26 mars 2024 |

Pour une sûreté nucléaire robuste, fiable et transparente

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Publié le 11/03/2024

Par Fabien Guimbretière , secrétaire national de la CFDT

Les députés sont de nouveau saisis, à partir de ce 11 mars 2024, du sujet de la sûreté nucléaire en France. Ils vont débattre et voter sur le projet de loi proposé par le gouvernement qui vise à fusionner deux instances : d’un côté l’IRSN Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire, la police scientifique dans le domaine, et l’ASN Autorité de Sûreté Nucléaire, le juge.

Ce 11 mars est aussi la date anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon en 2011. Une des causes identifiées de la gravité de l’accident, c’est la défaillance préalable du système de régulation et de protection nucléaire.

L’histoire industrielle est émaillée d’accidents aux conséquences tragiques : Bhopal en Inde, Rana Plaza au Bangladesh, Sandoz en Suisse, AZF à Toulouse, … Lorsque prévalent les principes d’économie à tout prix et d’allègement des contrôles, au nom de la « fluidification » des procédures et du gain d’efficacité, au nom de principes « faster, better, cheaper », tout peut arriver, et souvent le pire.

La CFDT ne veut pas faire peser le risque d’accident tel que celui de Fukushima en France. Elle exige un système robuste, fiable et transparent sur la sûreté nucléaire. Depuis 20 ans, l’articulation IRSN et ASN a fait ses preuves.

Pour la CFDT, ce projet, s’il était adopté, provoquerait également de lourdes conséquences, notamment au niveau social, avec le rapprochement des personnels, soit 2200 personnes au total, avec des statuts différents, public et privé, avec des périmètres remis en question, avec une réorganisation et des procédures de fonctionnement à revoir complètement. Les conditions de travail des personnels sont d’ores et déjà dégradées, une fuite des cerveaux a déjà commencé. Tout cela dans un contexte d’accélération des investissements dans le nucléaire : il n’y a pas pire moment pour mener cette réforme.

La CFDT appelle les députés, en conscience et en responsabilité, à voter contre le texte proposé par le gouvernement.

26 mars 2024 |

Petite enfance : Attractivité des métiers : passer enfin à l’acte !

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Publié le 07/03/2024

Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT

Les professionnelles de la petite enfance n’en peuvent plus d’attendre. En juillet 2023, les organisations syndicales représentatives, les organisations patronales, les acteurs associatifs du secteur de la petite enfance ont pourtant signé un document d’engagements s’accordant sur des revalorisations salariales dans l’ensemble du secteur de la petite enfance avec un soutien financier de l’état, conditionné au respect du socle social sectoriel signé.

Ce document a notamment permis l’inscription dans la COG de la branche famille d’un plan de 600 millions d’euros à destination de ces revalorisations. Conformément à ce plan, le gouvernement a décidé, de financer en premier lieu, les branches professionnelles étant déjà engagées dans une logique d’amélioration des conditions d’emploi et ayant lancé un travail sur les classifications et les rémunérations.   

De plus, ce sont les structures d’accueil du jeune enfant (crèches …) appliquant le modèle de financement PSU, plus juste et plus équitable, qui seront priorisées. Ce modèle est le plus juste et équitable car il est proportionnel aux revenus des familles, et il limite le reste à charge. Les crèches publiques peuvent aussi prétendre à un financement sous condition d’une délibération des collectivités territoriales.  

Pour la CFDT, l’ensemble des agents et agentes travaillant dans la petite enfance doivent pouvoir en bénéficier.  

Pour les professionnelles de la petite enfance, cela représente 150€ net par mois. Et les conditions sociales sont justifiées : ainsi la branche des acteurs du lien social et familial (ALISFA) est déjà éligible au soutien financier de l’état. 

Pour la CFDT, ces mesures doivent se mettre en place immédiatement, en cohérence avec l’ensemble des signatures engagées. Les difficultés de recrutement dans ce secteur, le nécessaire développement du service public de la petite enfance en font un enjeu prioritaire.  Pour la CFDT, ces atermoiements qui retardent cette mise en place sont incompréhensibles.

9 mars 2024 |

Inscription de l’IVG dans la constitution : La CFDT salue un jour historique pour les femmes du monde entier

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Publié le 04/03/2024

Par La commission exécutive de la CFDT

Cinquante ans après la loi Veil, le Parlement a gravé dans la constitution la « liberté garantie pour les femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». La CFDT salue un jour historique.

Un jour historique pour la liberté des femmes françaises. Un jour historique pour les femmes européennes en proie à de grandes disparités dans l’application de ce droit fondamental. Un jour historique pour les femmes du monde entier qui, faute d’accès à des conditions d’avortement sécurisées, meurent par dizaine de milliers ou sont emprisonnées. Un jour historique pour toutes les associations et les organisations qui se sont battues sans relâche pendant des années pour cette inscription.

Le droit à l’avortement n’est jamais garanti. En juin 2022, une décision de la cour suprême des États-Unis de ne plus le protéger sur l’ensemble du territoire américain a rapidement conduit une vingtaine d’États les plus conservateurs à le réduire ou à en interdire l’accès. La France n’est pas à l’abri. L’inscription de l’IVG dans la constitution la préserve désormais de tout retour en arrière. C’est une victoire pour les femmes. C’est une victoire pour toute la société.

> 20240304 PRESSE CP07 IVG dans la constitution

9 mars 2024 |

Pour une paix juste et durable – Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs ukrainiens !

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Publié le 23/02/2024
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires

Nos organisations appellent à se mobiliser en solidarité avec l’Ukraine en aprticipant aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024, notamment à la marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la République à 14 heures).

Le 24 février 2022 Vladimir Poutine ordonnait l’invasion à grande échelle de l’Ukraine donnant un coup d’accélérateur à la destruction et au dépeçage de ce pays qu’il a entrepris depuis 2014 avec l’annexion de la Crimée et de la déstabilisation du Donbass.

Ses espoirs de remporter une victoire éclair étant brisés par la résistance du peuple ukrainien, Vladimir Poutine s’est alors engagé dans une guerre d’usure où tous les coups sont permis en violation du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Les conséquences économiques de cette guerre se font sentir partout dans le monde, alternativement menacé d’embrasement nucléaire, de catastrophe environnementale, d’inflation galopante, notamment sur les prix de l’énergie, ou de famine céréalière. La vie de centaines de millions de personnes a ainsi été bouleversée par le choix tragique de Poutine de réinviter la guerre à grande échelle sur le sol européen.

En Russie et au Bélarus, la répression musèle les voix de celles et ceux qui dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de Loukachenko. Le mouvement syndical indépendant du Belarus est anéanti, ses responsables ont écopé de lourdes peines de prison, des rafles ont encore eu lieu dans les usines du pays fin 2023.

Face au drame vécu par les populations d’Ukraine, les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU ont aussitôt réagi par la mise en place d’une intersyndicale qui en juillet 2022, a convoyé jusqu’en Ukraine, deux véhicules neufs, à destination de nos camarades de la FPU et de la KVPU, qui les utilisent depuis pour distribuer l’aide humanitaire aux travailleuses et travailleurs et aux populations civiles.

L’action s’est poursuivie début 2023, par l’acheminement de plus d’une centaine de palettes d’aide humanitaire (radiateurs, générateurs, vivres, matériel de soin et d’hygiène …). Ces biens ont été obtenus sous forme de dons, ou achetés grâce aux collectes organisées par les organisations syndicales françaises.

Le troisième convoi syndical vers l’Ukraine est en train d’acheminer le matériel électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions d’infrastructure civile.

Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide humanitaire. Les organisations syndicales françaises sont solidaires avec les confédérations ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales.

L’Intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine porte avec force depuis deux ans les exigences suivantes :

  • La reconnaissance de la responsabilité de la Russie de Poutine dans la guerre d’agression conduite contre l’Ukraine
  • La reconnaissance de la légitimité du peuple Ukrainien à se défendre contre cette agression
  • La revendication d’une paix juste et durable dont le préalable doit être le retrait des troupes Russes d’Ukraine
  • Une solidarité concrète aux travailleuses et travailleurs d’Ukraine et à leurs organisations syndicales tant dans leur lutte contre les réformes qui portent atteinte aux droits sociaux et syndicaux en Ukraine que dans leur lutte contre l’impérialisme Russe
  • Un soutien actif aux libertés et à celles et ceux qui luttent pour la paix et leurs droits en Russie et au Belarus

L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024, notamment à la marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la République à 14 heures).

 

Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !

Solidarité avec les travailleurs Ukrainiens qui résistent !

Respect des droits des travailleurs !

Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine !

Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !

29 février 2024 |
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