ACTUALITES

La CFDT compte 610 144 adhérentes et adhérents

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Comme chaque année, par souci de transparence financière, la CFDT a fait certifier ses comptes et attester son nombre d’adhérents par les commissaires aux comptes.

La CFDT compte 610 144 d’adhérentes et adhérents à quasi-parité, avec 51 % de femmes et 49 % d’hommes.

2020 a été fortement perturbée par les périodes de confinement et les mesures de distanciation sociale, avec pour conséquence une légère baisse du nombre de nouvelles adhésions.

Tout au long de la crise sanitaire, les équipes CFDT sont restées mobilisées dans les entreprises et les administrations pour être à l’écoute et accompagner les travailleurs. La fidélité de nos adhérents témoigne de cet engagement.

« Fier.es d’être à la CFDT », tous les adhérents et militants appellent les travailleurs à rejoindre notre organisation.

26 mai 2021 |

Pacte du Pouvoir de Vivre Isère: AUDITION DES CANDIDATES ET CANDIDATS AUX ÉLECTIONS DEPARTEMENTALES EN VISIOCONFÉRENCE

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Liste « Aller l’Isère – La République en Marche » MERCREDI 2 JUIN À 9H30 avec Sylviane COLUSSI et Cendra MOTIN

Liste de la gauche et des écologistes « Printemps isérois » VENDREDI 4 JUIN à 18H avec Amandine GERMAIN, Bernard MICHON et Benjamin TROCME

Liste « Pour l’Isère – Les Républicains » MARDI 8 JUIN à 10H avec Sandrine MARTIN-GRAND et Martine KOHLY

Le Pacte du Pouvoir de Vivre en Isère a convié les représentants de ces listes de candidates et candidats aux élections départementales à des auditions en visioconférence animée par un journaliste Christian DEVILLE.

Ces auditions sont organisées en deux parties : la première portera sur les compétences du département concernant l’action sociale et la deuxième concernant l’éducation- jeunesse, les questions de la transition écologique et de la démocratie seront traitées de façon transversales.

Vous êtes invités à nous rejoindre et à participer à ces webinaires en posant vos questions aux candidats via un tchat. Inscrivez-vous par le formulaire ci-après : Inscription et vous recevrez les liens de connexions 48h avant les webinaires.

Le Pacte du Pouvoir de Vivre, ce sont 64 organisations nationales (associations, fédérations, fondations, mutuelles, syndicats…) qui œuvrent au quotidien pour la prise en compte de l’urgence écologique et sociale avec la participation de chacun et chacune dans un cadre démocratique.

Plus d’informations ici Pacte du Pouvoir de Vivre 

En Auvergne Rhône-Alpes, des groupes locaux du Pacte du Pouvoir de Vivre agissent déjà en Isère, dans le Rhône et la Métropole de Lyon, dans la Loire et en Haute-Loire ainsi qu’à l’échelle régionale.

En Isère, le collectif du Pacte du Pouvoir de Vivre a vu le jour fin 2019 et réunit une alliance de 14 organisations signataires de ce pacte : CFDT, CFTC, ATD Quart Monde, Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée, La CIMADE, Les Francas, Léo Lagrange, La Ligue de l’enseignement, Le Pacte civique, la Fédération des Acteurs de la Solidarité, InterAsso Grenoble Alpes, France Nature Environnement, Fondation Abbé Pierre, Coordination des accueils de jours. 

Plus d’informations Pacte du Pouvoir de Vivre Isère : Actualités du Pacte 38

Soyez des nôtres les 2, 4 et 8 juin !

CONTACT ISERE : pactedupouvoirdevivre38@gmail.com

21 mai 2021 |

HOMMAGE à Audrey Adam, travailleuse sociale au département de l’Aube – Le social en deuil

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Communiqué de la Fédération INTERCO CFDT du 17 mai 2021

Virey-sous-Bar, nous avons laissé passer volontairement le temps de la première émotion.

Mercredi 12 mai 2021, une assistante sociale s’est fait tuer dans le département de l’Aube. Cela s’est produit lors de la visite mensuelle qu’elle effectuait dans le cadre d’un accompagnement social. Nous lui rendons hommage. Nous pensons à sa famille et à l’ensemble de ses collègues de travail. Cette tragédie, ayant emporté la mère de deux jeunes enfants, aurait-elle pu être évitée ?

Force est de constater, là comme ailleurs, un ensauvagement sociétal touchant diverses tranches de la population quelle que soit la territorialité.Cela renvoie d’une part aux difficultés dans lesquelles les invisibles, celles et ceux qui œuvrent dans la discrétion au bénéfice de la population, sont occultés du paysage des politiques. Dans de trop nombreux départements, les appuis, les soutiens, l’étayage sont en voie de déshérence. Tout le secteur du travail social territorial est négligé dans l’exercice des tâches qui lui sont confiées.

D’autre part, l’attractivité des métiers œuvrant dans le champ est si faible que les personnels en exercice doivent pallier aux manques criants et faire face à diverses surcharges de travail. Ajoutons que la crise sanitaire dans laquelle nous nous trouvons ne facilite pas les choses. Il est urgent devant ce drame, lequel n’est hélas pas aussi isolé qu’on voudrait le croire, que les élus tout comme les cadres en responsabilité accordent, au-delà des fausses promesses et des discours creux, une véritable attention aux agents qui sont au front.

La CFDT appuiera les différents employés territoriaux relevant du travail social, quel que soit leur statut, dans les diverses démarches constructives qu’ils pourront engager envers la collectivité territoriale.

Par ailleurs, la CFDT continue de se positionner comme partenaire auprès des collectivités pour conduire une réflexion permettant aux acteurs du travail social de jouer pleinement leur rôle pour préserver le vivre ensemble

La fédération Interco regroupe l’ensemble des organisations syndicales CFDT de la fonction publique territoriale, des services publics concédés, des offices publics de l’habitat, des ministères de l’Intérieur, de la Justice, des Solidarités et de la Santé, de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle fédère 108 syndicats totalisant 72 000 adhérents.

20 mai 2021 |

Sommet social de PORTO: Un tournant dans la construction d’une Europe plus sociale et solidaire

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La déclaration commune des partenaires sociaux et dirigeants des institutions européennes à l’issue du sommet social de Porto a été soutenue par les chefs d’État et de gouvernement. Une étape importante dans le tournant social amorcé par l’Union européenne. 

Par Marie-Nadine Eltchaninoff— Publié le 11/05/2021 à 14h00

 
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et Charles Michel, président du Conseil européen, lors du sommet social de l’Union le 7 mai à Porto.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et Charles Michel, président du Conseil européen, lors du sommet social de l’Union le 7 mai à Porto.© Pignatelli-REA

Le sommet social du 7 mai a été une réussite selon la CFDT qui voit dans la déclaration unanime publiée à son issue une réelle avancée. « La déclaration du sommet social est signée, saluait Laurent Berger sur Twitter le 7 mai. Nous poursuivrons notre combat en Europe pour la concrétiser dans la vie de chaque travailleuse et travailleur. » Les partenaires sociaux et dirigeants européens se sont accordés sur une liste d’objectifs : la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux acté à Göteborg en 2017, le maintien des mesures d’urgence aussi longtemps que nécessaire, une reprise inclusive, durable, juste et riche en emplois, un salaire équitable pour tous, l’égalité salariale femmes-hommes, la lutte contre la pauvreté. 

Prise en compte du sommet social par les chefs d’État

Autre étape très attendue par la CFDT, au lendemain du sommet social, les chefs d’État et de gouvernement réunis en présentiel pour la plupart, en visio pour Angela Merkel et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, prenaient acte de la déclaration issue des travaux de la veille. « Le fait que les partenaires sociaux européens, les dirigeants des institutions européennes, des représentants de la société civile, et les chefs d’Etat et de gouvernement discutent ensemble sur ces questions sociales est un événement unique, propre à la démocratie sociale européenne », souligne Maher Tekaya, secrétaire confédéral en charge des questions européennes.

Un tournant symbolique salué par la CES

Ce rendez-vous de Porto marque un changement de paradigme qui est en train de s’opérer pas à pas au sein de l’Union européenne. La CES a salué le « tournant symbolique » acté lors de ce sommet. Loin des politiques d’austérité mises en place après la crise de 2008 dont les effets ont été destructeurs pour les populations, « le plan d’action de la commission européenne pour la mise en oeuvre du socle européen des droits sociaux place l’humain au centre de ses orientations, et fixer pour cela des indicateurs de bien-être social, » souligne Maher Tekaya, le PIB ne doit plus être le seul indicateur qui permet d’évaluer les politiques menées.

 

“L’avancée sur les salaires minimum, l’égalité femmes-hommes, les droits individuels de formation, les droits des travailleurs de plates-formes sont autant de sujets que nous (…) avons inclus dans le processus de travail économique et social de l’Union européenne.”

Emmanuel Macron, président de la République
 

Comme l’a déclaré Emmanuel Macron à l’issue du sommet social, soulignant une évolution de la gouvernance économique européenne,     « l’avancée sur les salaires minimum, l’égalité femmes-hommes, les droits individuels de formation, les droits des travailleurs de plates-formes sont autant de sujets que nous n’avons pas seulement mis sur la table mais inclus dans le processus de travail économique et social de l’Union européenne ». Des engagements qui revêtent une importance particulière dans la perspective de la présidence française de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022. 

19 mai 2021 |

CH Lucien Hussel à Vienne mobilisé

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Les techniciens de laboratoire, diététiciens et préparateurs en pharmacie hospitalière réclament une revalorisation de leurs métiers.  Photo Le DL /C.Le.
 
Article de Clémence Léna du Dauphiné Libéré du 19 mai 2021 édition de Vienne.

Techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie hospitalière, diététiciens. Des métiers mal connus. Et mal reconnus. Leur autre point commun : ils sont « les oubliés du Ségur de la santé », dénonce Patrick Rolli, délégué CFDT.

 

Ce mardi 18 mai, un appel à la grève nationale a été très bien suivi partout en France. Devant le centre hospitalier Lucien-Hussel, les professionnels ont distribué des tracts et manifesté leur mécontentement : «On nous le promet depuis des années des revalorisations et on n’a toujours rien, explique une technicienne de laboratoire en colère. Notre travail est indispensable au fonctionnement de l’hôpital, le service fonctionne sept jours sur sept, 24 heures/24, on doit rendre les analyses rapidement, avec des risques biologiques. Le tout pour un salaire de 1300-1400 euros net lorsqu’on débute. »

« On est en sous-sol, sans fenêtre et climatisation »

Les préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté eux aussi. « Nous assurons les reconstitutions de chimiothérapie, la traçabilité et de très nombreuses tâches, avec des conditions de travail qui ne sont pas bonnes : on est en sous-sol sans fenêtre et climatisation. »

Quant aux diététiciens, ils doivent gérer « une partie de l’activité de la cuisine de l’hôpital mais pas seulement : on est les seuls professionnels à s’occuper de nutrition sur l’établissement et on n’a même pas de bureau pour les consultations. »

Tous ces professionnels de santé se sentent oubliés et réclament un passage de leurs métiers en catégorie Active avec une revalorisation de leurs diplômes et de leurs salaires. « On ne veut plus être oubliés. »

19 mai 2021 |
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