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Communiqué de presse intersyndical : Pour combattre les violences sexistes et sexuelles au travail, il faut des actes et des moyens. Mobilisons-nous !

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Publié le 15/11/2023
Par CFDT, CGT, FO, UNSA, Solidaires, FSU

À l’occasion du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux 
femmes, nous exigeons des actes, des moyens et une politique ambitieuse de lutte contre les violences 
sexistes et sexuelles dans la vie, comme au travail.

Si La Fondation des Femmes estime que l’État devrait consacrer de 0,5 à 1% de son budget pour assurer 
efficacement la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France, 
l’estimation des moyens nécessaire pour faire de tous les lieux de travail des endroits de ressources et 
de sécurité pour les femmes reste à construire.

Depuis plusieurs années, les violences sexistes et sexuelles au travail apparaissent sous une lumière 
crue : le problème est massif et grave et touche les femmes de toutes professions, du secteur privé 
comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.

Les violences sexistes et sexuelles au travail : un problème majeur de santé publique !

Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et 
viol, ne sont pas que des mots : 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement 
sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé 
à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation 
s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

Ça suffit, il faut changer de paradigme. 
La santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses est une obligation de l’employeur. Or, dans le 
secteur privé comme dans la Fonction publique, cette obligation est insuffisamment respectée. En 
témoignent l’absence de plans de prévention et le fait que certaines administrations publiques ne
répondent pas à leur obligation sur la mise en place de dispositifs de signalement qui restent peu 
opérationnels et méconnus des agentes de la Fonction publique.

Le 12 avril, la France a ratifié la 190ème Convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) 
contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Une victoire en demi-teinte car le 
gouvernement français ne l’accompagne pas d’évolutions du droit français. Or, la législation française 
n’est en l’état pas pleinement conforme à la Convention 190 et à la recommandation 206 qui 
l’accompagne. Nous demandons donc au gouvernement de franchir une nouvelle étape en matière de 
prévention, d’obligations et de sanctions pour lutter contre ces violences et renforcer la protection des 
victimes.

Il est temps que la France s’aligne sur les meilleures législations européennes. En Espagne, les victimes 
de violences intrafamiliales ont le droit à la mobilité géographique et au changement de lieu de travail, 
à l’accès à la retraite anticipée, à la suspension de la relation de travail avec emploi réservé ou encore 
à la nullité de son licenciement dans le cas où il est dû à l’exercice des droits du travail que la loi lui 
accorde en tant que victime de violence de genre. En Irlande, le gouvernement a approuvé début 
septembre 2023 une loi proposant 5 jours de congés payés aux victimes de violences domestiques dans 
le prolongement sa ratification à la Convention 190 de l’OIT.


Nous demandons que la France aille au bout de ses engagements et que des concertations soient 
rapidement ouvertes pour intégrer de nouveaux dispositifs dans la loi :


– La mise en place de sanctions pour toutes les entreprises et établissements qui n’ont pas de 
plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement négocié.

– Des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : abrogation des jours de carence 
en cas d’arrêt maladie, interdiction de licenciement, droit à absences rémunérées pour faire 
ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle.

– L’obligation de formation des personnels des ressources humaines, personnels encadrants, 
élu·es dans les instances représentatives du personnel (comité sociaux…)

– Des moyens pour que les référent·es harcèlement/violence et les élues VDHA (violence, 
discrimination, harcèlement, agissement sexiste) puissent jouer leur rôle syndical : 
prérogatives clairement définies, temps de délégation, formations…

– L’obligation annuelle d’une sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles auprès de 
l’ensemble des salarié·es sur leur temps et lieu de travail.

– L’obligation de mise en place de dispositifs de prévention spécifiques pour les travailleuses et 
travailleurs les plus vulnérables et notamment les jeunes, les précaires, les personnes 
LGBTQIA+, les travailleuses de nuit ou en milieu non mixte…

– Des droits pour que les victimes de violences sexistes et sexuelles travaillant dans des 
entreprises sans représentant·e du personnel puissent être défendues et accompagnées par 
un syndicat face à leur employeur.

– Un accès aux soins garanti avec le remboursement à 100 % des consultations en psychotraumatologie pour les victimes.

Plus globalement, nous demandons : 

– Une multilatérale pour réaliser un bilan des mesures de 2018 et identifier les nouvelles 
dispositions à adopter. La construction d’un baromètre annuel pour évaluer le ressenti des 
salarié·es et des agent·es sur les violences sexistes et sexuelles au travail – qui pourrait être mis 
en œuvre par exemple par le Haut Conseil à l’Égalité.

Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité.

A nous de faire respecter le droit du travail et de transformer les situations de travail en 
gagnant de nouveaux droits pour faire cesser les violences faites aux femmes. 
Transformer le travail, c’est transformer la société tout entière !

20 novembre 2023 |

Antisémitisme : La CFDT appelle à participer à la marche citoyenne du 12 novembre

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Publié le 08/11/2023
Par La commission exécutive de la CFDT

La résurgence et l’exacerbation de l’antisémitisme en France depuis le 7 octobre sont insupportables. La CFDT a condamné l’attaque terroriste du Hamas tout comme les bombardements de Gaza. Le risque est grand de transposition du conflit dans notre pays, qui compte les plus fortes communautés juive et musulmane d’Europe. Il faut tout faire pour s’y opposer.

La CFDT ne peut admettre que des juifs soient visés parce que juifs et se sentent menacés et agressés, comme elle ne l’admettra jamais pour quiconque quelle que soit sa religion. Malheureusement, plus de 1000 actes antisémites ont été recensés récemment. La CFDT condamne fermement cette recrudescence de haine envers des citoyens pris pour cibles du fait de leur croyance.

La CFDT s’est toujours soulevée contre l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations et de ségrégation de populations en raison de leur religion ou de leur origine. Elle continuera de se battre contre tous les fondamentalismes et tous les extrémismes, notamment l’extrême droite qui, fidèle à son histoire, fonde son action politique sur le rejet des différences. Dans cette période de crispation et de fracturation de la société, nous appelons à l’apaisement et à la concorde.

La CFDT invite l’ensemble des citoyens à participer à la marche contre l’antisémitisme à l’appel du Président du Sénat et de la Présidente de l’Assemblée nationale le dimanche 12 novembre. Elle le fait en tant qu’organisation syndicale, à bonne distance de tout parti politique et en dénonçant la volonté de participation des partis d’extrême droite. La CFDT, à travers cet appel, manifeste son attachement à la paix et aux principes qui fondent la République : la liberté, l’égalité et la fraternité.

20 novembre 2023 |

COMPTE-RENDU de la RENCONTRE AVEC la députée MARIE NOËLLE BATTISTEL de la 4ème circonscription du lundi 16 octobre 2023

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Rencontre à sa permanence parlementaire à Seyssinet-Pariset en présence son attaché parlementaire Adrien Ruffin.

Côté collectif PPV38 étaient présents : Françoise Bouchaud, Régis Moreira, Bernard Vidal et Catherine Le Coz.

Cette députée connaît bien le Pacte, nous l’avons déjà rencontrée deux fois.

Nous abordons le thème de la démocratie. Mme Battistel a mis en place une Assemblée générale de circonscription. Il y a eu une plénière à Pont-de-Claix en 2022. Le but est de construire un mode de fonctionnement sur le mandat, sur le long terme sur des sujets de fond ou sur des projets de loi. Notre collectif n’a pas reçu les invitations.

Des réunions thématiques, des ateliers sont organisés avec les bonnes volontés de ceux qui veulent s’emparer des sujets. Pour l’instant il y a 4 ateliers : immigration, fin de vie, questions énergétiques, pouvoir d’achat/niveau de vie.

Chaque atelier est constitué d’habitants de la circonscription, a son fonctionnement propre, rendra compte en plénière de ses travaux et fera des propositions. S’il y a un texte identifié (projet de loi) les propositions sont fléchées. Une proposition de loi peut être déposée par Mme Battistel, proposition qui peut être reprise par des groupes parlementaires. Au parlement, les députés PS ont  initié un groupe de travail consacré aux familles monoparentales et ouvert aux élus de tous bords, à l’exception du Rassemblement national.

Le PPV au plan national et notre collectif PPV38 se sont emparés du problème du logement et de l’hébergement, à la croisée des chemins entre justice sociale et écologie. Déception sur le CNR logement et les mesures gouvernementales. Nous parlons de la 4ème édition des Rencontres  sur le logement et l’hébergement, organisée par Un toit pour tous, en partenariat avec Absise (association des bailleurs sociaux de l’Isère), la Fédération des acteurs de la solidarité, Sciences Po Grenoble, l’IUGA, le Groupement des possibles, la FAPIL et le Pacte du pouvoir de vivre en Isère, qui aura lieu le jeudi 1er février 2024.  La députée souligne le positionnement négatif du département qui laisse des femmes enceintes, des enfants de moins de 3 ans dans la rue.

Le Secours catholique reçoit 4 ou 5 familles pour des hébergements chaque jour aux petits déjeuners qu’il propose. Il y a également des familles qui sont hébergées dans des écoles grenobloises.

Mme Battistel est d’accord pour proposer un groupe logement/hébergement dans le cadre de l’assemblée de circonscription. Il faut voir si la thématique intéresse du monde.

La députée ne connaît pas l’expérimentation Territoire Zéro Non Recours, Pont de Claix qui en fait partie est dans sa circonscription. Elle est intéressée, nous lui envoyons des documents. Nous lui communiquons aussi le rapport de Secours catholique et AequitaZ « un boulot de dingue ».

Nous revenons sur le projet de loi Plein Emploi, Création de France Travail, nouveau contrat d’engagement de 15h/semaine pour les demandeurs d’emploi, les allocataires du RSA avec la réduction des droits, que l’on retrouve dans la loi Kasbarian, dans la loi travail (indemnisation des chômeurs). Nous soulignons que le Pacte demande l’augmentation des minima sociaux 15 millions d’euros à mettre en parallèle avec les 20 millions d’euros qui ont disparu avec la suppression de la taxe d’habitation.

Nous informons aussi la députée à propos du travail effectué sur la ZFE, et concernant le sujet de la propriété privée de zones naturelles qui fait obstacle à un droit d’accès à la nature à mettre en place dans notre législation (cf. problématique en Chartreuse et projet porté par M. Iordanov député EELV de cette 5ème circonscription).

Mme Battistel parle de la possibilité de faire une rencontre commune avec différents députés et sénateurs de l’Isère, un lundi ou un vendredi pour un café (13h30) ou entre 12 et 14h. Cela nous permettrait de rencontrer plusieurs parlementaires ensemble, autour d’un thème. 

Nous lui avons présenté la charte de coopération avec le PPV38, qu’elle a signée.

6 novembre 2023 |

Jeudi 9 novembre à 18h30, à la métropole Conférence d’Amandine Lebreton, Directrice du Pacte du pouvoir de vivre

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Le 9 novembre prochain, Grenoble-Alpes Métropole et son président Christophe Ferrari lancent le cycle de conférences intitulé Presse-Citron. Des conférences acidulées afin de réfléchir à l’avenir.

???? La première invitée sera Amandine Lebreton, Directrice du Pacte du Pouvoir de Vivre, le 9 novembre à 18h30, Place André Malraux à Grenoble ???? . Venez nombreux parce que ça va tout simplement être passionnant. Si par malchance vous ne pouvez pas venir, pas de panique: tout sera ré-écoutable en podcast. ???? ???? ???? En partenariat avec la Librairie Arthaud. ????

Vous pourrez aussi rencontrer les membres du collectif du Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère, mobilisés pour l’urgence écologique, la justice sociale et le renouveau démocratique.

1 novembre 2023 |

Proche-Orient : la CFDT appelle à se mobiliser contre la guerre

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Publié le 01/11/2023
Par Commission exécutive de la CFDT

Le samedi 7 octobre 2023 a marqué le début d’un nouveau cycle de violence extrême en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, entrainant un bilan humain dramatique.

Chaque jour qui passe voit le nombre de victimes civiles augmenter de façon tragique. Des milliers de vies ont déjà été perdues et brisées.

La CFDT a condamné sans réserve l’attaque terroriste du 7 octobre, les assassinats et les atrocités commis par le Hamas qui ont causé la mort de plus de 1400 personnes, principalement des civils. 

La CFDT a aussi condamné les représailles disproportionnées du gouvernement israélien et les bombardements aveugles de son armée qui ont fait, à ce jour, 8000 morts parmi les civils. L’assassinat de civils, y compris des enfants, ne peut être justifié, relativisé ou passé sous silence.

Aujourd’hui, les Palestiniens à Gaza se voient infliger une punition collective avec des bombardements massifs et indiscriminés, des déplacements forcés et un siège total. A la pénurie de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de carburants se rajoute l’effondrement du système de santé. Dans cette enclave, l’une des zones les plus peuplées au monde, la détérioration de la situation humanitaire, déjà préoccupante avant le déclenchement du conflit, ne cesse de s’accentuer. 

Pour la CFDT, la protection des civils doit être une priorité absolue. Elle appelle à un cessez-le feu immédiat, l’ouverture de corridors humanitaires et la libération des otages et des détenus sans fondement juridique.

La gravité de la situation exige la mobilisation de tous aux côtés des camps de la paix israélien et palestinien. En France comme ailleurs, la rhétorique du pire et les jeux de postures ne sont pas à la hauteur de la situation et alimentent les discours haineux des extrêmes de part et d’autre. Se battre pour la paix, c’est aussi se battre contre l’antisémitisme et tous les racismes.

Pour mettre fin à cet engrenage de violences, la seule voie possible est une réponse politique en vue de la construction d’une paix juste et durable avec une pleine application des résolutions de l’ONU qui reconnaissent les frontières de 1967 et le droit des peuples palestiniens et israéliens à vivre en sécurité.

La CFDT appelle à se mobiliser pour la paix, dans le calme et le respect, en rejoignant les marches contre la guerre organisées partout en France ce samedi 4 novembre 2023.

1 novembre 2023 |
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