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Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) : La CFDT se félicite d’un barème d’indemnisation revu à la hausse

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Publié le 20/06/2023
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT

15 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour enfin avoir une revalorisation de l’indemnisation des préjudices extrapatrimoniaux versée par le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

En effet, si les préjudices patrimoniaux – taux d’incapacité, préjudice professionnel, frais résultant de la pathologie – sont revalorisés chaque année depuis 2003, ce n’est pas le cas pour les préjudices extrapatrimoniaux – préjudice moral et physique, esthétique… – qui eux, n’ont pas été revalorisés depuis 2008.

C’est maintenant chose faite. Le 15 juin dernier, les partenaires sociaux, les associations et l’Etat ont trouvé un compromis sur une revalorisation du barème à hauteur de 10,5% à partir du 1er octobre 2023 pour toutes les nouvelles victimes et leurs ayant droits. De plus, l’accord prévoit une indexation sur l’inflation. 

Après plusieurs semaines de négociations et de groupes de travail entre partenaires sociaux, associations et Etat, la CFDT se réjouit de cette avancée qui évitera à l’avenir de revivre une situation difficile tant pour les victimes que pour celles et ceux qui défendent leurs intérêts.

 Pour la CFDT, ce n’est que justice rendue pour les salariés victimes d’exposition à l’amiante.

30 juin 2023 |

Drame au large de Kalamata : l’Europe doit être fidèle à ses valeurs

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Publié le 16/06/2023
Par Lydie Nicol et Béatrice Lestic, secrétaires nationales de la CFDT

Dans la nuit du 13 au 14 juin, une embarcation avec 750 personnes a sombré au large de la Grèce.

Alors que les recherches d’éventuels survivants continuent, soixante-dix-neuf corps ont jusqu’ici été retrouvés et le bilan risque d’être l’un des plus lourds des dernières années avec des centaines de morts. Ces vies perdues viennent s’ajouter aux 1300 autres aux frontières de l’Europe et en Méditerranée, recensées depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les migrations.

Si les passeurs et les trafiquants d’êtres humains qui abusent de personnes en situation de vulnérabilité sont les premiers coupables, nous ne pouvons exonérer les politiques migratoires européennes de leur part de responsabilité.

Depuis plus d’une décennie, les institutions et les gouvernements européens n’ont eu de cesse de céder aux discours anti-migrants en multipliant les politiques migratoires restrictives. L’Union européenne, poussée par ses États-membres, sous-traite sa propre responsabilité en externalisant ses frontières aux pays d’origine ou aux pays tiers. Cette politique a mis des personnes, déjà vulnérables, à la merci de régimes peu respectueux des droits humains, tout en les subventionnant. L’arrêt de l’opération militaire et humanitaire Mare Nostrum qui a permis le sauvetage d’un grand nombre de migrants en 2013 et 2014 est un exemple d’abandon par l’Union Européenne de ses valeurs et de sa responsabilité à offrir protection et secours à ses frontières.

Pour la CFDT, les pays européens doivent tirer les conclusions de cet énième drame humain au large du Péloponnèse. Les discours anti-migratoires n’arrêteront pas les personnes migrantes fuyant la guerre et la misère. Ces mouvements seront même plus nombreux avec les conséquences du changement climatique. Il est urgent de construire une réponse européenne plus solidaire et plus humaine.

30 juin 2023 |

[EN DIRECT] Suivez la journée du 21 juin de la CFDT en intégralité !

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Publié le 13/06/2023

Suivez en direct et en intégralité la journée du 21 juin 2023 qui se tiendra au Zénith de Paris la Villette.

Player vidéo à venir

Programme de la journée

8h30-10h Accueil café.

9h30 Ouverture de la salle plénière
Journée animée par Fabrice Dedieu et Mathilde Panhaleux.

9h55 Lancement de la journée.

10h-10h30 Discours d’ouverture du secrétaire général Laurent Berger.

10h30-12h10 SÉQUENCE 1
« Retraites, un mouvement social historique : quels enseignements
pour le syndicalisme ? » Récit de ce mouvement social : Pierre Rosanvallon,
professeur au Collège de France.

TABLE RONDE
« Une mobilisation au coeur des enjeux sociaux et démocratiques ». Avec :
Dominique Méda, professeure de sociologie et directrice de l’IRISSO
à l’Université Paris Dauphine ;
Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès ;
Laure Nicolai, secrétaire générale de l’URI Bourgogne Franche Comté ;
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Animation : Jérôme Citron.

12h10-12h20 Intervention humoristique Sophia Aram.

12h20-13h50 Pause déjeuner.
ÉLECTIONS du ou de la nouvelle secrétaire général·e et secrétaire général·e adjoint·e.

13h50 – 14h PROCLAMATION DES RÉSULTATS

14h-15h30 SÉQUENCE 2
« Ensemble, renforçons-nous ! »
Animation : Sylvie Excoffier et Elisabeth Ritzenthaler.

LE RDV DES SYNDICATS
Yvan Ricordeau, secrétaire national en charge de l’organisation ;
Perrine Mohr, URI Hauts de France ;
Jérôme Morin, Fédération Conseil communication culture ;
Nadia Berghout, SFASS ;
Sylvie Hernot, SEP Côtes d’Armor.

LE DÉVELOPPEMENT ÇA A DU SENS ET C’EST POSSIBLE !
Lydie Nicol, secrétaire nationale en charge du développement ;
Nicolas Ballanger, URI Pays de la Loire ;
Sonia Paccaud, URI Auvergne-Rhone-Alpes ;
Véronique Salenbier, Santé sociaux 59 ;
Elise Cherfix et Claire Dupuis, Sgen CFDT Orléans-Tour ;
Yves Furno et Dominique Jouassin, entreprise But ;
Maguelone Escande Mus, Finances Occitanie ;
Tatiana Fournier, Agroalimentaire de la Sarthe.

15h30 – 16h Discours du ou de la secrétaire général·e

16h – 16h40 Au revoir à Laurent Berger et clôture de la journée.

16h40-17h Performance artistique.

17h-18h Pot de fin.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS

15 juin 2023 |

Continuons à agir !

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Publié le 15/06/2023

Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.

Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.

L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.

Cette réforme inutile, injuste et brutale maltraite les travailleurs, travailleuses du privé comme du public et la jeunesse en leur imposant 2 ans de travail supplémentaires. Or dans des entreprises qui ne veulent plus des seniors, un des vrais enjeux aurait dû être et reste leur maintien dans l’emploi auquel cette réforme n’apporte, au contraire, pas de réponse. Les organisations syndicales avaient pourtant toutes fait des propositions qui ont été écartées par le gouvernement.

L’expérience des 10 mois passés a démontré que l’unité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesses sur des revendications communes permettait de construire le rapport de force.

Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites en se concentrant sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des revendications communes sur chacun des sujets suivant : les salaires et les pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale, l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. Sur ces thèmes, nous voulons obtenir des avancées importantes, notamment lors des futures négociations.

La future négociation sur les retraites complémentaires Agirc Arrco prévue à l’automne, tout comme celle de l’assurance chômage, seront des enjeux très importants dans lesquelles nos organisations pèseront de tout leur poids.

Pour tous les travailleur.euses, les étudiant.es et les lycéen.nes que nous représentons, qui nous ont fait confiance, pour toutes celles et ceux qui ont manifesté, parfois pour la première fois et pour toutes celles et ceux qui ont rejoint les rangs syndicaux pour participer à ce combat, nous adressons un message collectif: nous continuerons à contester cette réforme des retraites et à nous battre pour la justice sociale.

L’intersyndicale que nous avons construite depuis juillet 2022 est une force. Elle a déjà démontré sa capacité à agir ensemble par ses revendications et par la mobilisation quand cela s’est avéré nécessaire. Cette force saura se mobiliser dans les mois qui viennent pour revendiquer le progrès social et pour affronter les politiques de régression sociale au niveau national, y compris dans le cadre d’une manifestation européenne. D’ici là, nous appelons partout les salarié.es avec leurs organisations syndicales, à revendiquer, à négocier et se mobiliser pour gagner des augmentations de salaire.

L’intersyndicale continuera de se réunir, dès la rentrée.

Paris, le 15 juin 2023

15 juin 2023 |

CNR Logement : des mesures loin de la hauteur des enjeux

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Publié le 08/06/2023

Par CATHERINE PINCHAUT, SÉCRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT

Lundi 5 juin, le ministre délégué chargé de la ville et du logement, Olivier Klein, a restitué les travaux du CNR Logement menés depuis huit mois. Face au constat partagé de crise sévère du logement, la CFDT estime que ces mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux. 

Lundi 5 juin, le ministre délégué chargé de la ville et du logement, Olivier Klein, a restitué les travaux du CNR Logement menés depuis huit mois.

Face au constat partagé de crise sévère du logement, la CFDT estime que ces mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux. Il est plus que temps d’agir pour que le logement ne soit plus la 1ère dépense du budget des ménages, qu’il ne soit plus un frein à l’emploi, ni le 1er émetteur de Gaz à effet de Serre.

La CFDT demande au gouvernement de s’engager afin que le secteur HLM retrouve sa pleine capacité de produire et de rénover l’existant, notamment en revoyant le mécanisme de réduction de loyer de solidarité. Elle réclame un accès facilité à la propriété et au locatif privé et s’interroge sur l’efficacité du prolongement du prêt à taux zéro.

En revanche, la CFDT accueille favorablement la mesure portant sur l’augmentation des plafonds pour le Bail réel solidaire (BRS) qui permettra à plus de ménages d’accéder à ce dispositif de maîtrise des prix du foncier.

Concernant l‘élargissement de la garantie locative Visale aux travailleurs saisonniers et indépendants, la CFDT soutient historiquement ce dispositif au caractère ciblé et qui apporte, depuis sa création, toutes les preuves de son efficacité pour ceux qui en ont le plus besoin.

Sur le plan environnemental, les mesures retenues de simplification de MaPrim’Rénov ou encore celle du prêt avance rénovation ne permettent pas au logement d’être aux avant-postes de la transition écologique juste.

Pour la CFDT, il faut investir massivement dans les filières du bâtiment et BTP, où il est annoncé la création de plus de 200 000 emplois d’ici 2030 et faire du dialogue social à tous les niveaux, la pierre angulaire des transformations à venir.

La CFDT sera attentive à ce que les mesures sur cet enjeu phare soient à la hauteur des besoins et des attentes.

14 juin 2023 |
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