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Le 31 décembre 2021, les Français aussi formulent leurs vœux !

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Et si, en ce 31 décembre, jour traditionnel des vœux du Président de la République, des citoyens et citoyennes prenaient aussi la parole ? Non pas pour dresser un bilan du quinquennat écoulé, mais bien pour transmettre leurs vœux aux candidats et candidates, à moins de 4 mois de l’élection présidentielle.

Des vœux adressés aux candidats et candidates à l’élection présidentielle

Salariés, ouvriers, étudiants, demandeurs d’emploi, cuisiniers, postiers, bénévoles… Souvent actifs dans une ou plusieurs organisations du Pacte du Pouvoir de Vivre, chacun porte un regard aujourd’hui partagé par de très nombreuses personnes dans le pays : les débats pour l’élection présidentielle doivent changer de nature !

Alors que les heures de temps de parole défilent, une réalité s’impose : les sujets qui concernent la vie quotidienne de toutes et tous sont mal ou peu abordés. Alors qu’il conviendrait d’entrer dans la complexité des grands changements à opérer pour traiter simultanément les questions écologiques, économiques, sociales et de démocratie, on assiste trop souvent à une juxtaposition de propos caricaturaux et régressifs qui entraînent un climat de tension, de repli et d’hostilité.

 

Candidates et candidats, ce moment démocratique va au-delà de la seule désignation d’un.e futur.e président.e. C’est un moment de débat déterminant qui doit être l’occasion de poser les bases d’un nouveau projet de société permettant de répondre à l’ensemble des inquiétudes et questions que se posent nos concitoyens.

Pacte du pouvoir de vivre

La « campagne » du Pacte du Pouvoir de Vivre va s’amplifier dès le début 2022 !

Le 5 novembre dernier, invités sur France Inter, Laurent Berger – secrétaire général de la CFDT et Christophe Robert – délégué général de la Fondation Abbé Pierre, annonçaient la volonté du Pacte du Pouvoir de Vivre d’entrer en campagne. Non pas pour être élu, ni pour soutenir un candidat, mais pour que le débat public traite des enjeux fondamentaux qui n’ont que trop peu voix au chapitre : comment investir dans la transition écologique tout en protégeant l’emploi, comment partager les richesses pour plus de justice sociale, comment montrer qu’une société qui protège mieux est possible ou encore que l’Etat peut relancer son économie sans laisser personne de côté…

En 2022, le Pacte du Pouvoir de Vivre – initié il y a 3 ans – sera là pour rappeler qu’un débat riche et constructif est possible. D’horizons très différents, ses 65 organisations membres et 35 groupes locaux qui agissent notamment sur les questions de lutte contre le changement climatique, la réduction des inégalités, l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation et à la santé, ont élaboré 90 propositions communes qui n’attendent que d’être reprises et débattues.

25 janvier 2022 |

Les textes du 50e Congrès confédéral

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Publié le 25/10/2021 (mis à jour le 24/01/2022)

Retrouvez ici, au fil de leur édition, les textes liés au 50e Congrès confédéral de la CFDT, à savoir le Règlement, les 548 propositions de la Consult’, le Rapport d’activité, l’Avant-projet de Résolution, la Résolution, et en fin l’Intégrale du Congrès.

Travaux préparatoires : Les 548 Propositions de La Consult’

Depuis janvier 2021, les travaux de préparation du prochain Congrès confédéral sont lancés via « La Consult’ » : le processus participatif préalable à la rédaction de l’avant-projet de résolution du Congrès de Lyon. Celle-ci a pris fin le 18 juin dernier.

Pendant 4 mois, via la plateforme « Jeparticipe.cfdt.fr », plus de mille adhérents et militants ont été acteurs de l’un des nombreux débats organisés par nos structures (syndicats, fédérations, unions régionales, structures territoriales, confédération).

À l’issue de ces quelque 150 heures de débats, marqués par le respect et l’écoute de chacun des participants, 548 propositions sont venues nourrir la rédaction de la Résolution du congrès de Lyon.

 >>> Téléchargez les 548 propositions de « La Consult’ ».

 

Le Règlement du Congrès

Conformément à l’article 14 du règlement intérieur de la Confédération, le règlement du Congrès est établi par le Bureau national en application des dispositions des articles 15 à 25 du règlement intérieur de la Confédération.

>>> Téléchargez le Règlement du 50e Congrès confédéral.

 

Évolution de la Cnas

Vous retrouverez ici tous les documents liés à l’évolution de la Cnas qui sera à l’ordre du jour du Congrès Lyon 2022. À savoir le rapport d’activité de la Cnas, l’avant-projet de résolution amendable de la Cnas qui vise notamment à repréciser le contour de certaines prestations (actions de proximité) et à apporter des précisions de prise en charge, etc.

La Cnas a été créée en janvier 1974. Cet outil de solidarité active n’a cessé d’évoluer. Cette caisse reste un outil unique dans le paysage syndical français.

 

Le rapport d’activité et l’Avant-projet de résolution sur la Cnas

Consulter ce document


En savoir plus sur les activités de la CNAS :

LA PRESTATION GRÈVE

L’ASSURANCE « VIE PROFESSIONNELLE »

L’ASSURANCE « VIE SYNDICALE »

LE SOUTIEN JURIDIQUE

L’AIDE AUX VICTIMES DE RÉPRESSION SYNDICALE

 

Le Rapport d’activité de la Confédération

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L’Avant-projet de Résolution du Congrès

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Les propositions de modifications statutaires

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La Résolution générale du Congrès

Contenu à suivre.

 

L’Intégrale du Congrès

(suite…)

25 janvier 2022 |

Représentation et dialogue social de plateformes : un pas en avant, un pas en arrière…

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Publié le 25/01/2022
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT et Stéphane Chevet, président d’Union

Le projet de loi portant sur le dialogue social de plateforme était en discussion au Parlement depuis le mois de septembre. La Commission mixte paritaire s’est mise d’accord le 5 janvier dernier sur un texte très en deçà des attentes. Il sera débattu et voté demain, le 26 janvier, dans les deux assemblées.

Malgré la ratification de l’ordonnance du 21 avril 2021 posant les premiers jalons d’une représentation pour les travailleurs de plateforme et des avancées comme la création d’un droit à expertise, dont la CFDT et UNION se réjouissent, le volet du texte qui devait habiliter le Gouvernement à adopter des règles de négociation, d’articulation et de validité des accords a été largement amputé.

Si les règles de négociation et de validité des accords au niveau du secteur verront bien le jour dans la future ordonnance, plus aucune règle portant sur le dialogue social au niveau des plateformes n’y figurera ! Le champ est ainsi laissé libre aux plateformes, à travers l’adoption de chartes unilatérales, dans tous les domaines où il n’y aura pas eu d’accord sectoriel.

Pourtant le Rapport Mettling préconisait bien la mise en place d’un dialogue social aux deux niveaux : celui du secteur et celui des plateformes. Un chapitre avait même été créé au sein du Code du travail. Il restera vide…

De plus, la CFDT revendiquait l’information et la consultation des représentants des travailleurs sur certains sujets au niveau sectoriel. Or, le texte ne prévoit qu’une information des travailleurs sur les accords.

Pour la CFDT et UNION, la représentation nationale n’est pas à la hauteur des enjeux et ne permet pas de construire le dialogue social que les travailleurs de plateforme indépendants appellent de leurs vœux, en particulier pour négocier une juste rémunération.

 

[1] Projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2021-484 du 21 avril 2021 relative aux modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant pour leur activité aux plateformes et aux conditions d’exercice de cette représentation et portant habilitation du Gouvernement à compléter par ordonnance les règles organisant le dialogue social avec les plateformes.

[2] Son adoption est prévue dans les neuf mois après le vote de la loi.

25 janvier 2022 |

Égalité professionnelle : la loi Rixain, une avancée notable pour les femmes

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Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT

La CFDT salue l’adoption définitive du projet de loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle porté par la députée Marie-Pierre Rixain.

Cette Loi contient des avancées notables :

• La garantie de l’indépendance financière et bancaire des femmes,
• La lutte contre les stéréotypes dans l’orientation des étudiantes et des étudiants
• L’obligation faite aux entreprises de publier les résultats de chacun des indicateurs de leur Index égalité.
• L’instauration de quotas de femmes parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeantes des entreprises pour briser le plafond de verre.
La CFDT regrette cependant l’abandon de l’article prévoyant la remise par le gouvernement d’un rapport qui « précise l’échelle de rémunération moyenne des différents emplois regroupés par catégorie socioprofessionnelle et répartis par sexe, analyse les éventuels écarts entre professions occupées majoritairement par des femmes ou des hommes et formule des recommandations pour y remédier ».

Pour la CFDT, la publication d’un tel rapport, aurait permis de mesurer enfin les phénomènes de ségrégation professionnelle et de « plancher collant » que subissent de nombreuses femmes au bas de l’échelle des rémunérations. Il aurait été de nature à faire enfin avancer l’application du principe de salaire égal pour un travail de valeur égale.
La CFDT poursuivra son engagement pour une réelle égalité professionnelle dans les entreprises.

25 janvier 2022 |

Reconnaissance du Covid 19 en maladie professionnelle : les engagements n’ont pas été tenus

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Publié le 13/01/2022
Par Catherine Pinchaut et Jocelyne Cabanal, secrétaires nationales CFDT, Ève Rescanières, secrétaire générale CFDT Santé-Sociaux, Hélène Ibanez, secrétaire générale CFDT PSTE, Olivier Guivarch, secrétaire général CFDT Services, Jacques Lager, secrétaire général CFDT Interco

Le 30 décembre dernier, le Conseil d’État a débouté les fédérations Santé-Sociaux, PSTE, Services, Interco CFDT de leur recours en annulation du décret du 14 septembre 2020 relatif à la reconnaissance en maladies professionnelles du Covid 19.

Cette action, soutenue par la Confédération CFDT, devait permettre de revenir sur le fond du décret pour obtenir une reconnaissance « automatique » en maladie professionnelle pour les personnels soignants et « facilitée » pour tous les autres travailleurs et travailleuses exposés dans le cadre de leur activité professionnelle au plus fort de la crise sanitaire. Ces travailleurs et travailleuses avaient dû assurer la continuité de services et les missions essentielles au fonctionnement du pays, sans moyens de protection adéquats à l’époque.

Ces engagements de reconnaissance avaient été pris à plusieurs reprises par le gouvernement. Pour la CFDT il s’agissait d’une mesure de justice sociale et de reconnaissance collective indispensable à l’égard de ces travailleurs et travailleuses étant donné les risques pris.
Limiter la reconnaissance aux seules affections ayant nécessité une assistance ventilatoire et uniquement pour les soignants et assimilés ne constitue en rien les signes de la considération attendue.

La décision du Conseil d’État est un revers ultime à leur encontre à l’heure où les personnels hospitaliers se confrontent, épuisés par deux années de crise sanitaire, à une cinquième vague, et où un effort est à nouveau demandé aux autres travailleurs, notamment ceux de la seconde ligne.

La CFDT invite les agents et salariés à ne pas renoncer au droit à une reconnaissance en maladie professionnelle lorsqu’ils ont été exposés et atteints. La CFDT continuera à les accompagner pour faire valoir leurs droits malgré la complexité des dispositifs. Elle est convaincue que les connaissances qui s’accumulent sur les séquelles potentielles du Covid 19, notamment du Covid long, imposeront de rouvrir ce dossier.

25 janvier 2022 |
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