CH Lucien Hussel à Vienne mobilisé

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Les techniciens de laboratoire, diététiciens et préparateurs en pharmacie hospitalière réclament une revalorisation de leurs métiers.  Photo Le DL /C.Le.
 
Article de Clémence Léna du Dauphiné Libéré du 19 mai 2021 édition de Vienne.

Techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie hospitalière, diététiciens. Des métiers mal connus. Et mal reconnus. Leur autre point commun : ils sont « les oubliés du Ségur de la santé », dénonce Patrick Rolli, délégué CFDT.

 

Ce mardi 18 mai, un appel à la grève nationale a été très bien suivi partout en France. Devant le centre hospitalier Lucien-Hussel, les professionnels ont distribué des tracts et manifesté leur mécontentement : «On nous le promet depuis des années des revalorisations et on n’a toujours rien, explique une technicienne de laboratoire en colère. Notre travail est indispensable au fonctionnement de l’hôpital, le service fonctionne sept jours sur sept, 24 heures/24, on doit rendre les analyses rapidement, avec des risques biologiques. Le tout pour un salaire de 1300-1400 euros net lorsqu’on débute. »

« On est en sous-sol, sans fenêtre et climatisation »

Les préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté eux aussi. « Nous assurons les reconstitutions de chimiothérapie, la traçabilité et de très nombreuses tâches, avec des conditions de travail qui ne sont pas bonnes : on est en sous-sol sans fenêtre et climatisation. »

Quant aux diététiciens, ils doivent gérer « une partie de l’activité de la cuisine de l’hôpital mais pas seulement : on est les seuls professionnels à s’occuper de nutrition sur l’établissement et on n’a même pas de bureau pour les consultations. »

Tous ces professionnels de santé se sentent oubliés et réclament un passage de leurs métiers en catégorie Active avec une revalorisation de leurs diplômes et de leurs salaires. « On ne veut plus être oubliés. »

19 mai 2021 |

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