ACTUALITES

Infolettre n°8 Juillet 2023

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Le PPV38 a entamé une série de rencontres avec les parlementaires de l’Isère afin de leur faire découvrir le plaidoyer du pacte du pouvoir de vivre, ainsi que l’alliance du PPV38. 
Nous avons rencontré le 2 décembre à Voiron la députée de 9ème circonscription Modem Elodie Jacquier Laforge, le 27 janvier la députée de la 2ème EELV Cyrielle Chatelain,  le 3 mars le député de la 7ème LR Yannick Neuder, le 6 mars  la députée de la 3ème Elisa Martin,  le 24 mars la députée de la 1ère Renaissance Servane Hugues, le 7 avril le sénateur président du groupe écologiste Guillaume Gontard. Nous avons évoqué nos préoccupations :  la démocratie,  le social, l’environnement  , sans oublier les financements des propositions. Nous leur avons proposé à la signature réciproque une charte de coopération afin de se revoir une fois par an pour faire le point.  Notre démarche est de permettre au législateur de prendre en compte les propositions de la société civile organisée dans les politiques publiques mise en œuvre par le gouvernement. 
 
Le PPV38 préoccupé par la situation du logement social et de l’hébergement a organisé le 31 mars,  une réunion de travail avec 3 députées (C. Chatelain,  M. Meynier Millefert,  E. Martin) et la présidente d’Abcise regroupant tous les bailleurs sociaux de l’Isère afin d’évoquer les tensions et propositions en demandant plus de possibilité d’expérimenter face à ce problème crucial. 
 
Concernant la mise en place de la zone faibles émissions (ZFE) interdisant les véhicules de critai’r 5 dans 13 communes de l’agglomération de Grenoble,  le PPV38 a porté ses points d’attention auprès des élus de la métropole en charge de ce dossier, lors des rencontres du 6 janvier, 20 mars et 13 juin. Devant la nécessité d’agir pour la santé (135 décès par an sur Grenoble) liés à la pollution et l’attention aux personnes aux faibles revenus, il faut un accompagnement de qualité avec des mesures justes. La démarche de la métropole est contrainte par ceux qui veulent aller plus vite et ceux qui demandent un report de 3 ans avant d’appliquer les mesures et l’État qui dicte des règles sans donner les moyens aux collectivités locales. 
 
Le collectif d’animation du PPV38 s’est réuni tous les mois en visio afin de travailler collectivement.  Nous prévoyons de réaliser le tour d’Isère sur les marchés afin de rencontrer le public. Le PPV national lance à la rentrée l’école du PPV pour les jeunes de 18 à 35 ans sur plusieurs semaines. Le 22 mars sera une journée d’action dans toute la France afin de mieux faire connaître le PPV et donner une certaine visibilité. 
11 juillet 2023 |

Drame de Nanterre : Pour la CFDT il faut agir vite

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Publié le 29/06/2023

Par La commission exécutive de la CFDT

Le drame qui s’est produit à Nanterre et qui a provoqué la mort de Nahel, jeune homme de 17 ans, est profondément choquant. La commission exécutive de la CFDT s’associe à la peine de sa famille et de ses proches.

Le parquet de Nanterre, en demandant le placement en détention provisoire du policier auteur du coup de feu mortel, considère que les conditions légales de l’usage de l’arme à feu n’étaient pas réunies.

La CFDT se félicite de la diligence de la justice. Elle doit poursuivre son travail dans la sérénité pour faire toute la lumière sur les causes de cette tragédie. L’heure n’est ni à l’exploitation de la mort de Nahel pour souffler sur les braises de la colère, ni aux tentatives de minimisation du drame par certaines organisations. L’heure est à l’apaisement. La CFDT salue le travail des agents publics qui œuvrent dans ce sens malgré les tensions actuelles.

La fracture entre les forces de l’ordre et la population ne peut s’élargir à cause du comportement inexcusable de quelques-uns. Il est indispensable qu’une réflexion s’engage immédiatement, pour mettre en place des mesures structurelles et améliorer les relations entre la population et la police. L’ambiguïté de la loi de sécurité publique de 2017 portant sur l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre doit être rapidement levée. Nous ne pouvons pas, non plus, accepter la stigmatisation de la population et notamment des jeunes de banlieue.  Les moyens ambitieux en termes de formation, de renforcement de la police du quotidien… doivent être mis en place au sein de la police et de la gendarmerie pour rétablir un lien de confiance et de respect mutuel. 

La politique de la Ville doit retrouver une place importante dans les priorités gouvernementales.

Il est temps d’agir pour que, jamais plus, un jeune homme de 17 ans ne meure pour avoir refusé d’obtempérer.

30 juin 2023 |

Revalorisation des allocations chômage : une déception amère

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Publié le 27/06/2023

Par Olivier Guivarch, secrétaire national de la CFDT

La revalorisation des allocations chômage était à l’ordre du jour du Conseil d’administration de l’Unédic réuni ce matin.

La CFDT a proposé une augmentation de 4,5% des allocations chômage pour assurer le maintien du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi indemnisés.

Le contexte économique est marqué par une inflation moyenne de 5,4% (selon les prévisions en 2023, avec des prix de l’alimentaire bien au-dessus de la moyenne) qui pèse fortement sur le pouvoir de vivre des demandeurs d’emploi. L’allocation moyenne aujourd’hui est de 1077€ nets par mois pour les demandeurs d’emploi qui n’ont aucune activité pendant la période d’indemnisation.

De plus, il faut se rappeler que les demandeurs d’emploi ont subi de très fortes baisses de leurs droits à cause des deux dernières réformes de l’assurance chômage voulues par le gouvernement.

La CFDT s’est aussi appuyée sur la situation excédentaire de l’assurance chômage en 2022 pour argumenter sa revendication qui permet à la fois une revalorisation des allocations et une poursuite du désendettement indispensable à la pérennisation du régime.

Le patronat a fait une proposition de revalorisation à hauteur de 1,9% et n’a pas voulu négocier.

La CFDT a été contrainte de s’abstenir, ainsi que les autres organisations syndicales, afin qu’une décision de revalorisation des allocations puisse être appliquée. Une opposition aurait conduit à une absence de décision qui aurait pénalisé les demandeurs d’emploi.

La CFDT a pris ses responsabilités mais regrette avec amertume la décision patronale d’une revalorisation trop faible des allocations chômage.

30 juin 2023 |

Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) : La CFDT se félicite d’un barème d’indemnisation revu à la hausse

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Publié le 20/06/2023
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT

15 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour enfin avoir une revalorisation de l’indemnisation des préjudices extrapatrimoniaux versée par le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

En effet, si les préjudices patrimoniaux – taux d’incapacité, préjudice professionnel, frais résultant de la pathologie – sont revalorisés chaque année depuis 2003, ce n’est pas le cas pour les préjudices extrapatrimoniaux – préjudice moral et physique, esthétique… – qui eux, n’ont pas été revalorisés depuis 2008.

C’est maintenant chose faite. Le 15 juin dernier, les partenaires sociaux, les associations et l’Etat ont trouvé un compromis sur une revalorisation du barème à hauteur de 10,5% à partir du 1er octobre 2023 pour toutes les nouvelles victimes et leurs ayant droits. De plus, l’accord prévoit une indexation sur l’inflation. 

Après plusieurs semaines de négociations et de groupes de travail entre partenaires sociaux, associations et Etat, la CFDT se réjouit de cette avancée qui évitera à l’avenir de revivre une situation difficile tant pour les victimes que pour celles et ceux qui défendent leurs intérêts.

 Pour la CFDT, ce n’est que justice rendue pour les salariés victimes d’exposition à l’amiante.

30 juin 2023 |

Drame au large de Kalamata : l’Europe doit être fidèle à ses valeurs

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Publié le 16/06/2023
Par Lydie Nicol et Béatrice Lestic, secrétaires nationales de la CFDT

Dans la nuit du 13 au 14 juin, une embarcation avec 750 personnes a sombré au large de la Grèce.

Alors que les recherches d’éventuels survivants continuent, soixante-dix-neuf corps ont jusqu’ici été retrouvés et le bilan risque d’être l’un des plus lourds des dernières années avec des centaines de morts. Ces vies perdues viennent s’ajouter aux 1300 autres aux frontières de l’Europe et en Méditerranée, recensées depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les migrations.

Si les passeurs et les trafiquants d’êtres humains qui abusent de personnes en situation de vulnérabilité sont les premiers coupables, nous ne pouvons exonérer les politiques migratoires européennes de leur part de responsabilité.

Depuis plus d’une décennie, les institutions et les gouvernements européens n’ont eu de cesse de céder aux discours anti-migrants en multipliant les politiques migratoires restrictives. L’Union européenne, poussée par ses États-membres, sous-traite sa propre responsabilité en externalisant ses frontières aux pays d’origine ou aux pays tiers. Cette politique a mis des personnes, déjà vulnérables, à la merci de régimes peu respectueux des droits humains, tout en les subventionnant. L’arrêt de l’opération militaire et humanitaire Mare Nostrum qui a permis le sauvetage d’un grand nombre de migrants en 2013 et 2014 est un exemple d’abandon par l’Union Européenne de ses valeurs et de sa responsabilité à offrir protection et secours à ses frontières.

Pour la CFDT, les pays européens doivent tirer les conclusions de cet énième drame humain au large du Péloponnèse. Les discours anti-migratoires n’arrêteront pas les personnes migrantes fuyant la guerre et la misère. Ces mouvements seront même plus nombreux avec les conséquences du changement climatique. Il est urgent de construire une réponse européenne plus solidaire et plus humaine.

30 juin 2023 |
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